
Les 7 Chakras - Roues de Lumière et Voies de l’Âme
Share
Les 7 Chakras – Roues de Lumière et Voies de l’Âme
Dans les profondeurs invisibles de notre être, là où l’âme murmure ses vérités les plus anciennes, s’éveille une cartographie sacrée : celle des chakras. Ces roues d’énergie, telles des étoiles alignées dans l’univers intérieur, tournent silencieusement, influençant chaque souffle, chaque émotion, chaque éclair de conscience.
Mais avant d’en explorer les portes une à une, il nous faut remonter le fil du temps, jusqu’aux premières lueurs de la pensée humaine...
Aux sources de la sagesse : l'origine sacrée des chakras
Il y a des millénaires, dans les plaines mystiques de l’Inde ancienne, les sages – qu’on appelait rishis – s’asseyaient en silence au bord du Gange ou dans les grottes des Himalayas. Là, dans la quiétude absolue, ils écoutaient non pas le bruit du monde, mais le chant profond de la vie. Dans cet espace de pleine conscience, ils perçurent ce que les yeux ne pouvaient voir : des centres d’énergie vibrant au rythme de l’univers.
C’est dans les Védas, les textes les plus sacrés de l’Inde, que l’on trouve les premières allusions à une force vitale, le prāṇa, circulant dans le corps subtil. Plus tard, dans les Upanishads – véritables joyaux philosophiques – cette énergie fut décrite comme se mouvant à travers des canaux invisibles, les nāḍīs, et concentrée en points de puissance : les chakras.
Le mot chakra signifie « roue » ou « disque » en sanskrit. Mais ce ne sont pas des roues ordinaires. Ce sont des vortex d’énergie, tournant sur eux-mêmes, agissant comme des portails entre la matière et l’esprit, entre le visible et l’invisible.
Du corps physique au corps énergétique : les plans subtils
Selon cette tradition, l’être humain ne se limite pas à un corps de chair. Il est aussi constitué de corps subtils, que seuls les initiés peuvent percevoir. L’un d’eux, appelé corps énergétique ou prāṇamaya-kośa, est traversé par des milliers de canaux invisibles – les nāḍīs – parmi lesquels trois principaux : Idā, Pingalā et Suṣumṇā.
C’est le long de ce dernier, Suṣumṇā, qui s’élève de la base de la colonne vertébrale jusqu’au sommet du crâne, que résident les sept chakras principaux. Ils sont comme des balises sur le chemin de l’éveil, chacun régnant sur un aspect fondamental de notre humanité : survie, plaisir, pouvoir, amour, expression, intuition, transcendance...
Les 7 chakras : un chemin initiatique
Plus qu’un simple système énergétique, les chakras forment une voie initiatique, un escalier de lumière que l’on gravit lentement, au fil des prises de conscience.
1. Muladhara – Le Chakra Racine, où tout commence, ancré dans la terre et la survie.
2. Svadhisthana – Le Chakra Sacré, royaume du désir, du plaisir et de la créativité.
3. Manipura – Le Chakra du Plexus Solaire, siège du feu intérieur et de la volonté.
4. Anahata – Le Chakra du Cœur, pont entre l’humain et le divin, entre l’ego et l’amour inconditionnel.
5. Vishuddha – Le Chakra de la Gorge, messager de la vérité, de l’expression pure.
6. Ajna – Le Troisième Œil, porte de l’intuition et de la vision intérieure.
7. Sahasrara – Le Chakra Couronne, ultime floraison de la conscience, union avec le Tout.
Chaque chakra est associé à une couleur, un élément, un son sacré (bija mantra), un symbole et une énergie unique. Lorsqu’ils sont équilibrés, ils permettent une harmonie entre le corps, le cœur, l’esprit et l’âme. Mais lorsqu’ils sont bloqués, ils peuvent engendrer déséquilibres, maladies, troubles émotionnels.
Le savoir ancien, aujourd’hui retrouvé
Longtemps, cette sagesse resta confinée à quelques initiés : yogis, guérisseurs, méditants. Mais depuis le XXe siècle, avec l’explosion des philosophies orientales en Occident et l’intérêt croissant pour les médecines alternatives, les chakras ont retrouvé leur place dans les pratiques modernes : yoga, méditation, soins énergétiques, psychothérapie holistique…
Certains les abordent comme un outil de développement personnel. D’autres, comme un chemin spirituel. Et d’autres encore, comme une réalité énergétique mesurable par les sens subtils.
Une cartographie de l’âme
Ainsi sont les chakras : des miroirs de l’invisible, des roues de lumière qui tournent au rythme de notre vie intérieure. Les comprendre, c’est apprendre à se connaître. Les éveiller, c’est marcher vers l’harmonie, la guérison et l’éveil de soi.
Muladhara – La Racine de l’Être
« Il n’y a pas d’arbre qui s’élève sans racines profondes. Il n’y a pas d’âme qui s’élève sans être ancrée dans la terre. »
Au tout début du voyage intérieur, avant même que l’on puisse songer à aimer, à créer ou à s’éveiller, il est un seuil que l’on doit franchir. C’est la porte de la stabilité, la fondation de tout ce que nous sommes : Muladhara, le chakra racine.
Le berceau de l’incarnation
Situé à la base de la colonne vertébrale, entre l’anus et les organes génitaux, Muladhara est le point d’ancrage de notre âme dans le monde physique. C’est ici que l’esprit s’enracine dans la chair, que la conscience accepte pleinement d’habiter ce corps, cette vie, cette Terre.
En sanskrit, Mula signifie « racine », et Adhara, « base » ou « support ». Muladhara est donc littéralement le support racinaire de la vie humaine.
Il est associé à l’élément Terre, à la couleur rouge, vibrante et primitive, et au mantra sacré LAM. Son symbole est un lotus à quatre pétales, représentant les quatre aspects fondamentaux de l’existence : l’esprit, l’intellect, la conscience et l’ego.
La force d’exister
Muladhara est l’expression de notre besoin fondamental de sécurité : avoir un toit, de la nourriture, un corps sain, une tribu, une place. Il est lié à tout ce qui nous donne le droit d’exister : notre famille, notre héritage, notre rapport à la matière, au sol, à nos racines biologiques, culturelles, et spirituelles.
C’est le chakra du corps physique, de la survie, du territoire. Lorsqu’il est équilibré, on se sent en sécurité, stable, connecté au présent. Le mental est calme, l’ancrage est solide, et l’on peut bâtir, créer, aimer. Mais lorsqu’il est bloqué ou affaibli, apparaissent l’angoisse, l’insécurité, la peur, la sensation d’être perdu ou "hors sol".
Les déséquilibres de la racine
Trop fermé, Muladhara engendre :
- Anxiété chronique, sentiment d’insécurité
- Difficultés financières
- Problèmes de santé liés aux jambes, au côlon, aux os
- Instabilité, manque de confiance dans la vie
Trop actif, il peut générer :
- Matérialisme excessif
- Agressivité
- Peur du changement
- Besoin de tout contrôler
Rituels d’ancrage et éveil de Muladhara
- Réconcilier Muladhara, c’est se réconcilier avec la Terre, avec notre corps, avec nos instincts primordiaux. Cela peut se faire à travers des pratiques simples mais puissantes :
- Marcher pieds nus sur la terre, la pierre, l’herbe
- Pratiquer le yoga avec des postures d’ancrage : la montagne (Tadasana), la posture de l’enfant (Balasana), le guerrier
- Méditer en visualisant une lumière rouge à la base de la colonne vertébrale, stable, chaleureuse, solide
- Répéter le mantra LAM, en conscience
- Manger des aliments enracinants : légumes racines, céréales complètes, protéines
- Travailler son arbre généalogique, honorer ses ancêtres
L’enseignement sacré de la racine
Muladhara nous enseigne que pour s’élever, il faut d’abord s’enraciner. Il nous rappelle que l’on ne peut fuir sa condition humaine : c’est dans la matière que le spirituel prend racine. C’est dans ce corps que l’on peut aimer. C’est sur cette Terre que l’on peut s’éveiller.
Et si la spiritualité est un arbre, alors Muladhara est sa semence, sa graine, son sol.
Svadhisthana – Le Temple des Eaux et des Désirs
« L’eau ne lutte pas contre les formes, elle les épouse. Tel est aussi le pouvoir du désir : fluide, mouvant, créateur. »
Après avoir posé ses racines dans la Terre-mère, l’âme s’éveille à un nouveau monde, mouvant et sensuel. C’est celui des émotions, du plaisir, de la créativité et du désir sacré. C’est ici que naît Svadhisthana, le deuxième chakra, le berceau de notre monde intérieur liquide.
Le sanctuaire du moi profond
Situé dans le bas-ventre, à quelques centimètres sous le nombril, Svadhisthana est le chakra des eaux intérieures. Il est associé à l’élément eau, à la couleur orange, chaude et vibrante comme un crépuscule, et au mantra sacré VAM.
Le mot Svadhisthana peut se traduire par « le lieu de la douceur du soi » ou « la demeure du soi ». C’est le centre de l’identité émotionnelle, là où l’on ressent, où l’on vibre, où l’on explore la texture mouvante de l’expérience humaine.
Son symbole est un lotus à six pétales, évoquant les six aspects de la conscience sensorielle : attachement, colère, jalousie, cruauté, haine et orgueil – autant d’énergies à transformer par l’alchimie intérieure.
Le royaume des émotions et du plaisir
Svadhisthana est le royaume du désir – non pas le désir possessif, mais le désir vital, celui d’exister avec intensité, de goûter la vie, d’entrer en lien. Il gouverne notre sexualité, notre féminin sacré, notre capacité à ressentir et à créer.
C’est ici que naît la créativité, non seulement artistique, mais existentielle : créer une relation, un projet, un enfant, un chemin.
Lorsque ce chakra est équilibré, on se sent à l’aise dans son corps, ouvert aux plaisirs simples, capable d’intimité, de jeux, de joie sensuelle. On se sent fluide, adaptable, vivant.
Les déséquilibres du chakra sacré
Quand Svadhisthana est bloqué :
- Difficulté à exprimer ses émotions
- Blocages sexuels ou rejet du plaisir
- Sensation d’être « éteint » ou figé
- Culpabilité profonde, souvent liée à l’enfance
Quand il est suractivé :
- Dépendance affective ou sexuelle
- Instabilité émotionnelle, comportements compulsifs
- Hyperémotivité, fuite dans la sensualité
Rituels pour éveiller Svadhisthana
Réactiver Svadhisthana, c’est réapprendre à couler avec la vie, à ressentir sans peur, à créer sans censure.
- Danser, en laissant le bassin se libérer, s’ouvrir
- Prendre des bains, se reconnecter à l’eau, à la fluidité
- Explorer ses émotions, les nommer, les honorer
Créer sans but : peindre, écrire, cuisiner avec spontanéité
- Méditer sur la couleur orange, sur l’eau, sur la sensualité sacrée
- Pratiquer le mantra VAM, longuement, dans la zone du bas-ventre
L’enseignement sacré du chakra sacré
Svadhisthana nous enseigne que le plaisir n’est pas un péché, mais un chemin. Que le corps est une porte, pas une prison. Que ressentir profondément, c’est vivre pleinement.
Ici, l’âme apprend à danser. Elle se découvre fluide, changeante, sensible, capable de se transformer comme l’eau qui épouse chaque forme. Elle comprend que l’émotion est un messager, non un ennemi. Et que la vulnérabilité est une force, non une faiblesse.
Manipura – Le Feu du Soleil Intérieur
« Là où la volonté s’enflamme, le destin se dessine. C’est dans le feu du ventre que naît l’acte juste. »
Imagine un matin doré, un ciel immense, et au centre… un soleil. Pas celui que l’on regarde au-dehors, mais un autre, plus intime, plus ancien. Ce soleil brille au cœur de ton ventre. Il chauffe doucement tes décisions, éclaire tes instincts, forge tes intentions. Il est ton centre, ton feu intérieur. Il est Manipura.
Le joyau solaire de l’être
Manipura, en sanskrit, signifie « la cité des joyaux », car ici réside un trésor : la conscience de sa propre puissance.
C’est le troisième chakra, logé dans la région du plexus solaire, au centre du torse, juste au-dessus du nombril. C’est le sanctuaire du feu, l’élément de la transformation, de la digestion (physique comme émotionnelle), de la volonté lucide.
Il est représenté par un lotus à dix pétales, irradiant comme les rayons d’un soleil intérieur, et porte en son cœur un triangle inversé – symbole de la force qui consume, purifie, éclaire. Sa couleur est le jaune doré, éclatant comme le blé sous le soleil. Son mantra vibrant est RAM, syllabe qui réveille le feu sacré.
L’éveil de l’identité vraie
Manipura est le creuset du moi. C’est ici que l’enfant devient un adulte, que le rêveur devient un acteur. Il régit :
- L’estime de soi
- La capacité à faire des choix
- La maîtrise de soi
- Le courage d’être soi sans se cacher
Il est le lieu de la métamorphose : des émotions brutes se transforment en intelligence émotionnelle, des élans confus en décisions alignées.
Lorsque ce feu est équilibré, tu ressens un alignement tranquille. Tu sais qui tu es. Tu n’as plus besoin de plaire, ni de dominer. Tu rayonnes naturellement, sans chercher l’approbation extérieure. Ton feu est sous contrôle, mais jamais éteint.
Quand le feu vacille… ou dévore
Manipura, mal équilibré, devient instable comme une flamme sans bûche, ou ravageur comme un incendie.
Trop faible, il engendre :
- L’indécision chronique
- Le manque de confiance
- L’impression de subir la vie
- Une digestion lente, une fatigue persistante
Trop fort, il devient tyrannique :
- Besoin de contrôler les autres
- Colère excessive
- Arrogance, hyper-performance
- Hyperactivité mentale
Le défi de Manipura est celui de l’équilibre du pouvoir : pas pour dominer, mais pour se soutenir soi-même avec force et douceur.
Allumer son feu sacré
Pour éveiller ce soleil, il faut honorer le feu en toi : ni le craindre, ni le refouler, mais le nourrir, le canaliser, l’aimer.
Rituels puissants :
- Méditation solaire : visualise une sphère dorée au plexus, respire dedans, sens sa chaleur
- Chanter le mantra RAM, longtemps, profondément, en sentant vibrer ton ventre
- Pratiquer des postures de puissance : planche, guerrier, torsions du tronc
- Fixer des objectifs clairs, puis agir avec constance
- Cuisiner avec intention : le feu de la cuisine rejoint celui de la transformation intérieure
Dire “non” quand c’est juste, “oui” quand c’est sincère : l’acte d’affirmation pure
La sagesse de Manipura
Manipura nous enseigne que le pouvoir personnel est un feu sacré. Ce n’est ni domination, ni fuite, ni posture. C’est l’alignement entre ce que je ressens, ce que je veux et ce que je fais.
Ce chakra est le lieu où l’on passe de la réactivité à la souveraineté intérieure. Là où l’on devient capitaine de sa barque. Là où l’on comprend que le feu peut détruire… ou forger une épée claire pour tailler son propre chemin.
Ici, tu n’es plus seulement vivant : tu deviens vivant avec intention.
Anahata – Le Souffle du Cœur Silencieux
« Là où le battement du cœur touche l’invisible, l’amour ne fait plus de bruit. Il est pur, vaste, inconditionnel. Il est Anahata. »
Après les racines, l’eau et le feu, vient le vent. L’air. L’espace subtil où l’âme cesse de lutter, cesse de vouloir, cesse de fuir. Elle s’ouvre. Elle respire. Elle aime.
C’est ici que l’on franchit un seuil sacré. Le passage entre l’humain et le divin. Le cœur n’est plus seulement un organe, il devient un temple : celui d’Anahata, le quatrième chakra, celui de l’amour inconditionnel, de la compassion, du pardon et de l’équilibre.
Le cœur au-delà du bruit
Anahata signifie en sanskrit « le son non frappé », le son subtil qui résonne sans contact, comme une vibration intemporelle. C’est le symbole d’un amour qui ne dépend de rien. Qui ne réagit pas. Qui est.
Situé au centre de la poitrine, à la hauteur du sternum, Anahata est le pont entre les trois chakras inférieurs (physiques, instinctifs) et les trois supérieurs (spirituels, transcendants). C’est le centre de l’être, le souffle au milieu de l’arbre intérieur.
Son élément est l’Air – fluide, libre, insaisissable. Sa couleur est le vert émeraude, la couleur du renouveau, de l’harmonie, de la guérison. Son mantra est YAM, une douce vibration d’ouverture. Il est représenté par un lotus à douze pétales, et en son centre, deux triangles entrelacés : union du ciel et de la terre, de l’action et de la réceptivité.
L’amour comme force créatrice
Anahata n’est pas l’amour romantique – même s’il le contient. Il est plus vaste. Il est l’amour-souffle, l’amour-conscience, l’amour qui ne cherche pas à posséder.
Quand ce chakra est ouvert :
- On aime sans condition, sans attente
- On sait pardonner, à soi et aux autres
- On ressent une empathie spontanée
- On agit avec bienveillance et discernement
C’est ici que naît le don de soi sans sacrifice, la capacité d’être à la fois vulnérable et invincible, tendre et puissant. Car aimer véritablement, c’est ne plus avoir peur d’être touché.
Quand le cœur se ferme ou se déséquilibre
Un Anahata bloqué donne :
- Froideur émotionnelle
- Fermeture du cœur, méfiance, isolement
- Difficulté à recevoir ou donner de l’amour
- Tristesse sourde, ressentiment, rancune
Un Anahata suractivé peut entraîner :
- Dépendance affective
- Besoin excessif de sauver les autres
- Oubli de soi au profit des autres
- Peur d’être seul(e)
Le déséquilibre du cœur, c’est quand on attend que l’amour vienne de l’extérieur, au lieu de le faire jaillir de sa propre source.
Ouvrir les portes du temple du cœur
Travailler Anahata, c’est apprendre à aimer librement, sans armure, sans masque. C’est se permettre de ressentir tout, sans se perdre dans rien.
Rituels pour éveiller Anahata :
- Respirer profondément, en conscience, dans la poitrine
- Méditer sur la lumière verte, se voir enveloppé d’une aura douce, guérissante
- Pratiquer le mantra YAM, le chanter comme un souffle de paix
- Faire le geste du pardon, envers soi-même, envers une blessure ancienne
- Se connecter à la nature, aux arbres, au ciel, aux êtres sans parler
- Donner sans attendre, un sourire, une écoute, un silence habité
Les postures de yoga du cœur (ouvertures thoraciques comme le chameau, la roue, la posture du pont) aident à dissiper les cuirasses émotionnelles.
La sagesse d’Anahata
Anahata enseigne ceci : l’amour n’est pas une émotion, c’est un état d’être. Quand le cœur s’ouvre, la dualité s’efface. Il n’y a plus de moi contre le monde, mais moi dans le monde, en lien.
L’amour d’Anahata ne demande rien, ne possède rien, ne fuit rien. Il embrasse tout. Il est le lieu où la douleur devient tendresse, où la blessure devient lumière, où l’autre devient soi.
C’est le chakra du grand oui à la vie, celui où l’on cesse de se battre, et où l’on commence à offrir. Non pour être aimé, mais parce qu’on est amour.
Vishuddha – Le Chakra de la Gorge : Voix, Vérité et Libération
« L’être humain ne devient complet que lorsqu’il donne voix à son âme. Car le mot juste est une lumière. Et la gorge, un sanctuaire. »
Après avoir aimé du plus profond de son cœur, l’âme prend son souffle. Elle franchit une nouvelle étape sur le chemin de la conscience : celle de l’expression vraie, de la voix sincère, du verbe créateur. Là, entre la tête et le cœur, s’ouvre un espace éthéré où la parole devient vibration sacrée : Vishuddha, le cinquième chakra, le chakra de la gorge.
Signification et symbolisme de Vishuddha
En sanskrit, Vishuddha signifie « purification », ou « ce qui est parfaitement purifié ». Car c’est par la parole, par le son, par l’acte de se dire et de dire au monde, que l’on se nettoie intérieurement. La gorge n’est pas qu’un pont pour la voix : elle est un canal sacré entre le corps et l’âme, un passage entre le ressenti et l’action.
Situé au niveau de la gorge, ce chakra est associé à :
- L’élément Éther (l’espace), symbole de l’invisible et du subtil
- La couleur bleu ciel, claire, vaste et apaisante
- Le mantra HAM, un souffle sonore qui libère les non-dits
- Un lotus à seize pétales, représentant les nuances infinies de l’expression
La mission du cinquième chakra : dire le vrai, être vrai
Vishuddha est le siège de :
- La communication verbale et non verbale
- La créativité expressive (écriture, chant, poésie, discours)
- La capacité à exprimer ses besoins, ses limites, ses émotions
- La transparence intérieure
- Le silence habité
C’est ici que l’on développe une voix consciente : une voix qui ne sert ni à manipuler ni à séduire, mais à révéler ce qui est vivant en soi. L’énergie de Vishuddha permet de transformer la parole en acte de présence, et l’écoute en geste de compassion.
Les signes d’un Vishuddha harmonieux
- Lorsque ce chakra est équilibré, on observe :
- Une voix claire, posée, libre
- Une capacité à dire non sans culpabilité
- Une facilité à s’exprimer sans anxiété
- Une écoute attentive et sans jugement
- Une créativité fluide et inspirée
La personne est à l’aise pour parler de ses émotions, poser ses limites, partager ses vérités sans craindre le rejet. Elle communique avec respect, justesse et fluidité.
Les blocages de Vishuddha : silence ou vacarme
Un Vishuddha sous-actif ou bloqué peut entraîner :
- Timidité excessive
- Peur de parler ou d’être mal compris
- Tendance à se taire, à refouler
- Maux de gorge chroniques, tension dans la nuque
- Blocage créatif, sensation d’être « inaudible »
Un Vishuddha suralimenté peut se manifester par :
- Bavardage excessif, parole vide
- Tendance à dominer les conversations
- Difficulté à écouter
- Besoin constant de se justifier
Dans les deux cas, la vérité intérieure est déformée : soit tu la tais, soit tu l’étouffes dans le bruit.
Comment activer et harmoniser Vishuddha
Réveiller Vishuddha, c’est retrouver le courage de parler depuis l’être, et non depuis l’ego.
Pratiques et rituels puissants :
- Chanter des mantras (notamment HAM) pour libérer la gorge
- Pratiquer le chant spontané, sans jugement
- Écrire ce que l’on ne peut dire, dans un journal intime
- Exercer le silence conscient, écouter plus profondément
- Boire des tisanes adoucissantes, comme la mauve ou le thym
- Pratiquer des postures de yoga qui ouvrent la gorge : chameau, poisson, pont
L’enseignement spirituel de Vishuddha
Vishuddha nous enseigne que la parole est un pouvoir sacré. Elle peut guérir ou blesser, rassembler ou diviser, inspirer ou figer.
Ce chakra nous pousse à devenir des messagers du vrai, à oser dire ce qui vibre au fond de nous, à prendre la parole non pour dominer, mais pour créer des ponts.
Là où le cœur aimait, Vishuddha met en forme cet amour, le transmet, le partage, le donne au monde. Il transforme les émotions en mots, les intuitions en poésie, la douleur en voix.
Quand ce chakra s’éveille, nous devenons pleinement visibles. Et notre voix, libérée, devient une fréquence de guérison pour nous et pour les autres.
Ajna – Le Troisième Œil : Clairvoyance, Intuition et Vérité Intérieure
« Il existe un regard qui ne vient pas des yeux. Un regard ancien, immobile, éternel. Il voit ce que les paupières ignorent. Il voit l’essence. Ce regard s’appelle Ajna. »
Après avoir parlé sa vérité avec la voix du cœur, l’âme monte vers un autre espace : un royaume silencieux, impalpable, subtil. Ici, le monde extérieur s’efface, les formes s’estompent, et il ne reste que la lumière derrière les paupières closes. Le corps se tait, la parole s’absente, et l’on commence à voir autrement. C’est Ajna, le troisième œil, le sixième chakra.
Le siège de la vision intérieure
Ajna signifie en sanskrit « percevoir », « commander », « savoir intuitivement ». Il est situé au centre du front, légèrement au-dessus de l’espace entre les sourcils. C’est le siège de la sagesse, du discernement, de la vision intérieure, mais aussi de l’imaginaire profond.
Ajna est lié :
- À la lumière (plutôt qu’à un élément matériel)
- À la couleur indigo – profonde, mystérieuse, cosmique
- Au mantra OM, le son primordial de l’univers
- À un lotus à deux pétales, symbolisant la dualité transcendée : intuition et raison, rêve et réalité, masculin et féminin
Le regard de l’âme
Ajna est l’œil de la conscience. Il ne voit pas les formes, mais ce qui les habite. Il n’interprète pas, il reconnaît. C’est à travers ce chakra que naît :
- L’intuition pure
- La compréhension immédiate
- La clarté mentale
- La vision symbolique des choses
- La capacité à percevoir l’invisible (énergies, synchronicités, rêves)
Ajna est aussi le centre de la pensée profonde, de l’imagination créative, de la méditation et de la visualisation. Il permet de relier l’intellect au mystique, la logique à l’intuition.
Les manifestations d’un Ajna éveillé
- Lorsque ce chakra est ouvert et harmonieux :
- Tu as une intuition fine et constante
- Tu ressens la vérité au-delà des apparences
- Tes décisions sont guidées par la clarté et la paix intérieure
- Tes rêves sont puissants, porteurs de messages
- Tu développes une vision spirituelle du monde
Ajna t’ouvre à une intelligence supérieure, douce et précise, qui ne vient pas du mental mais d’un espace plus vaste : celui de l’âme éveillée.
Les blocages du troisième œil
Un Ajna bloqué ou sous-actif peut entraîner :
- Difficulté à prendre des décisions
- Esprit trop rationnel, coupé de l’intuition
- Peur de l’inconnu, de l’irrationnel, du mystique
- Vision du monde limitée au matériel
- Tensions dans le front, maux de tête
Un Ajna suractivé peut entraîner :
- Confusion entre intuition et fantasme
- Sur-analyse, délire mystique, projections illusoires
- Difficulté à s’ancrer dans la réalité
Ce chakra demande un équilibre délicat : voir sans s’égarer, ressentir sans fuir, accueillir la lumière sans s’y brûler.
Rituels pour ouvrir le troisième œil
Éveiller Ajna, c’est s’ouvrir à une autre forme de savoir, plus subtile, plus immédiate.
Pratiques conseillées :
- Méditer dans l’obscurité, les yeux fermés, en fixant le point entre les sourcils
- Chanter le mantra OM, longuement, en ressentant la vibration dans le front
- Tenir un journal de rêves pour décrypter les symboles de l’inconscient
- Visualiser une lumière indigo tournant doucement au centre du front
- Pratiquer le yoga nidra, les bains sonores ou la méditation guidée
- Regarder le ciel étoilé, sans penser, juste ressentir
La sagesse mystique d’Ajna
Ajna nous enseigne que voir, ce n’est pas regarder, mais comprendre depuis l’intérieur. Il nous révèle que la vérité n’est pas toujours logique, mais qu’elle est toujours ressentie comme une paix profonde.
Ce chakra est celui du retour vers soi, de la lucidité sans peur, de la connexion à la conscience universelle.
Lorsque Ajna s’ouvre, tu deviens voyant non pas du monde, mais de toi-même. Et ce regard-là ne s’oublie jamais.
Sahasrara – La Couronne de Lumière : Union, Silence et Éveil
« Il n’y a plus de haut, plus de bas, plus de temps, plus de nom. Il y a un silence si vaste qu’il contient tout. Et dans ce silence… tu t’éveilles. »
Tu as marché depuis les racines de la Terre jusqu’aux confins du ciel. Tu as traversé la matière, le désir, la volonté, l’amour, la vérité, la vision. Et te voici maintenant… au seuil du sans-forme, là où l’être cesse d’être une personne pour devenir un espace, une conscience pure. Bienvenue à Sahasrara, le septième chakra, le lotus aux mille pétales, la Couronne de l’Être.
La signification sacrée de Sahasrara
Sahasrara signifie en sanskrit « mille », en référence au lotus aux mille pétales qui le symbolise. Ce n’est pas un nombre exact : c’est une image de l’infini, de la réalisation totale, de l’expansion absolue de la conscience.
Situé au sommet du crâne – là où le corps touche le ciel – ce chakra est le point de contact entre l’humain et le divin, entre l’individuel et l’universel. Il n’a pas d’élément physique : il est au-delà de la matière. Il est associé :
- À la couleur blanche ou violette, lumière pure ou rayonnement subtil
- Au mantra silencieux OM, mais dans Sahasrara… même le son se dissout
- À l’Éveil, la libération, la paix sans objet
Le royaume de l’unité
Lorsque l’énergie atteint Sahasrara, elle s’ouvre comme une fleur solaire. Ici, il n’y a plus de dualité. Plus de séparation entre soi et le monde. Plus de lutte. Plus de recherche. Il y a juste présence, clarté, immobilité vivante.
Dans cet espace :
- Tu n’es plus une vague, tu es l’océan.
- Tu n’es plus un souffle, tu es l’espace entre deux souffles.
- Tu n’es plus un regard, tu es la lumière elle-même.
C’est le lieu du Samadhi, de la conscience cosmique, de la pleine union avec la source.
Un Sahasrara éveillé se reconnaît par…
- Une sérénité profonde, indépendante des circonstances
- Une sensation d’unité avec tout ce qui est
- Une intelligence spirituelle, détachée mais aimante
- Une absence d’ego rigide : tu agis sans besoin de briller
- Une foi vivante, non religieuse, mais directe et vécue
- Parfois même… des expériences mystiques, des intuitions pures, une sensation d’extase silencieuse
Mais attention : Sahasrara ne se force pas. Il s’ouvre comme un fruit mûr, au rythme de l’âme. Il ne vient pas pour fuir le monde, mais pour l’embrasser pleinement depuis un lieu de paix absolue.
Quand la couronne se ferme...
Un Sahasrara bloqué peut se manifester par :
- Une perte de sens, un vide spirituel
- Une confusion identitaire : « Qui suis-je ? Pourquoi suis-je ici ? »
- Un refus de toute dimension spirituelle
- Une déconnexion de l’intuition supérieure
Un Sahasrara déséquilibré vers le haut peut mener à :
- Une fuite mystique, un désintérêt pour le monde concret
- Des délires spirituels, une forme de déconnexion mentale
- Un faux sentiment de supériorité « éveillée »
- Le défi est de s’unir au ciel sans perdre la Terre.
Rituels pour honorer Sahasrara
- Ce chakra ne se travaille pas, il s’honore. Il s’accueille. Il s’ouvre dans le silence, dans l’offrande.
- Méditer sans but, simplement s’asseoir et ÊTRE
- Observer le ciel, les étoiles, le vide… et sentir qu’on en fait partie
- Pratiquer la gratitude profonde, sans adresse précise, juste gratitude pure
- Manger en conscience, voir le divin dans chaque chose
- Se relier à la beauté, sans besoin de comprendre
La sagesse de Sahasrara
Sahasrara t’apprend que tu n’as jamais été séparé(e). Que le divin n’est pas ailleurs, mais partout, et surtout en toi. Il t’invite à mourir à l’illusion de l’ego, pour renaître en présence pure.
C’est le silence après tous les chants. La paix après toutes les quêtes. La lumière sans direction, mais partout à la fois.
Ce chakra est la fin du chemin… et le début de l’éternité.
Le Mandala des 7 Chakras – Voyage du Corps à la Conscience
« L’être humain est un pont entre la Terre et le Ciel. Et dans ce pont vibrent sept portes sacrées : les chakras. Chacune est une note, une couleur, une clé. Ensemble, elles forment la symphonie de l’Être. »
1. Muladhara – La Racine
- Rouge, Terre, LAM
- Ici tout commence. C’est la racine enfouie dans le sol, le battement primitif de la survie. On y apprend l’ancrage, la sécurité, la présence. Sans cette base, rien ne pousse. C’est la graine silencieuse du destin.
Mot-clé : J’existe.
2. Svadhisthana – Le Sacré
- Orange, Eau, VAM
- Le monde s’anime, se meut, danse. C’est l’éveil du désir, du plaisir, du lien. On y apprend à ressentir, à créer, à s’abandonner à la beauté de l’émotion. C’est la rivière de la vie intérieure.
Mot-clé : Je ressens.
3. Manipura – Le Feu Intérieur
- Jaune, Feu, RAM
- La volonté s’enflamme. C’est le centre de la puissance, de l’affirmation, du choix. On y apprend à agir, à rayonner, à porter sa lumière sans brûler. C’est le soleil de l’ego éveillé.
Mot-clé : Je veux.
4. Anahata – Le Cœur
- Vert, Air, YAM
- Un battement doux, un espace qui s’ouvre. C’est l’amour inconditionnel, la compassion, l’acceptation. On y apprend à aimer sans peur, à relier, à guérir. C’est le pont sacré entre l’humain et le divin.
Mot-clé : J’aime.
5. Vishuddha – La Gorge
- Bleu clair, Éther, HAM
- La parole devient offrande. C’est le souffle devenu son, la vérité exprimée. On y apprend à dire, à écouter, à créer par le verbe. C’est la voix de l’âme qui prend forme dans le monde.
Mot-clé : Je m’exprime.
6. Ajna – Le Troisième Œil
- Indigo, Lumière, OM
- Le regard intérieur s’ouvre. C’est la vision au-delà des formes, l’intuition, la sagesse. On y apprend à voir clair, à discerner, à se relier à l’essence. C’est l’œil de l’âme, vaste et paisible.
Mot-clé : Je vois.
7. Sahasrara – La Couronne
- Violet ou blanc, Conscience pure, Silence
- Le moi se dissout. C’est l’union, la lumière, l’éveil. On y apprend à être, à s’abandonner à l’infini, à se souvenir que nous sommes l’univers qui s’observe. C’est la fleur suprême de l’Être.
Mot-clé : Je suis.
Conclusion : L’être en arc-en-ciel
Les 7 chakras ne sont pas des marches vers un sommet, mais des cercles concentriques, des notes d’un même chant, des couleurs d’une même lumière.
Quand ils vibrent ensemble, l’être devient musique, danse, rayonnement. Il est présent, relié, éveillé.
Et toi, où se pose ton souffle aujourd’hui ? Dans quelle porte veux-tu entrer, t’écouter, te redécouvrir ?
"Les Chakras des Animaux – Le Langage Secret du Vivant"
Beaucoup pensent que seuls les humains possèdent des chakras.
Pourtant, si vous avez déjà été en présence d’un cheval qui vous regarde en silence, d’un chat qui vient se coucher précisément là où vous souffrez, d’un chien qui vous console sans un mot, vous l’avez senti : les animaux perçoivent bien plus que nous ne voyons.
Leur système énergétique est similaire mais distinct, et il vibre sans barrière mentale. Ils vivent leurs chakras de façon intuitive, pure, immédiate.
Comprendre les Chakras – Une brève explication
Un chakra est un centre énergétique, une "roue" qui fait circuler l’énergie vitale (appelée prana, chi, ou énergie subtile).
Chaque chakra correspond à une zone du corps, une fonction émotionnelle et physiologique, et une couleur vibratoire.
Chez les animaux, on retrouve :
- 7 chakras principaux (comme chez l’humain)
- 1 chakra spécifique : le chakra brachial
- Des chakras secondaires et mineurs (partout dans le corps)
1. Muladhara – Le Chakra Racine (rouge)
Emplacement : base de la queue (ou colonne sacrée)
Fonction : sécurité, ancrage, instinct de survie
Explication : Ce chakra donne à l’animal le sens du territoire. Il se sent chez lui, stable, enraciné.
Quand il est équilibré : l’animal est calme, bien dans ses pattes, dort profondément, mange sans stress.
Quand il est bloqué : hypervigilance, peur, troubles digestifs, comportements territoriaux extrêmes.
Exemples :
Chien : aboie sans raison ? Peut-être son chakra racine est déséquilibré.
Chat : change souvent de place pour dormir, fuit les humains ? Il cherche un ancrage.
Cheval : se cabre, refuse d’avancer ? Il ne se sent pas en sécurité.
Oiseau : panique dès qu'on approche ? Il n’est pas ancré dans son espace.
2. Svadhisthana – Le Chakra Sacré (orange)
Emplacement : bas-ventre
Fonction : émotions, reproduction, sociabilité, plaisir
Explication : Ce chakra régit les liens affectifs, la gestion des émotions, la capacité à jouer, interagir, s’adapter.
Équilibré : comportement joyeux, social, câlin sans excès.
Bloqué : animal très distant, ou au contraire fusionnel, jaloux, hyperactif sexuellement ou frustré.
Chez…
Le chien : saute de joie, mais reste stable ? Chakra sacré fluide.
Le chat : montre son ventre, ronronne doucement ? Ou bien s’enfuit dès qu’on le touche ? Un excès ou un blocage.
Le cheval : s’entend bien avec les autres, aime le jeu ? Il est fluide ici.
L’oiseau : s’amuse à jouer avec ses plumes ou objets ? Son chakra sacré est ouvert.
3. Manipura – Le Chakra du Plexus Solaire (jaune)
Emplacement : entre les côtes et l’abdomen
Fonction : volonté, estime de soi, digestion, énergie
Explication : C’est le chakra du pouvoir personnel. Il régule la capacité de l’animal à s’affirmer, obéir, comprendre sa place dans le groupe (hiérarchie).
Équilibré : animal respectueux, mais autonome.
Trop actif : dominant, agressif.
Trop faible : soumis, peureux, malades digestifs fréquents.
Observations :
Chiens : trop dominants ou trop soumis selon leur plexus solaire.
Chats : arrogants ou timides en fonction du feu de ce centre.
Chevaux : refusent les ordres si bloqué ou trop fort.
Oiseaux : perdent l’appétit ou deviennent autoritaires dans leur volière.
4. Anahata – Le Chakra du Cœur (vert émeraude)
Emplacement : au centre de la poitrine
Fonction : amour, attachement, compassion, équilibre
Explication : C’est ici que bat l’amour inconditionnel. Ce chakra crée les liens émotionnels durables avec les humains et les autres animaux.
Équilibré : attachement sain, affection calme.
Bloqué : animal distant, méfiant, ou trop dépendant émotionnellement.
Chez…
Le chien qui pleure ton absence ? Cœur très ouvert.
Le chat qui vient se coucher sur ton plexus ? Il te soigne via le cœur.
Le cheval qui panique si tu pars ? Anahata hyperactif.
L’oiseau qui chante quand tu arrives ? Un cœur vibrant.
5. Vishuddha – Le Chakra de la Gorge (bleu ciel)
Emplacement : gorge, larynx
Fonction : expression, communication, respiration
Explication : Ce chakra gouverne la parole, la vocalisation, l'écoute intuitive.
Équilibré : l’animal "s’exprime" clairement – aboiements justes, miaulements doux, hennissements expressifs, chants harmonieux.
Déséquilibré : silence total, hurlements, toux, difficulté à communiquer.
Exemples :
Chiens qui aboient sans arrêt ou jamais : chakra à vérifier.
Chats qui miaulent sans fin ou jamais : même chose.
Chevaux qui refusent de hennir.
Oiseaux qui ne chantent plus (ou trop fort).
6. Ajna – Le Chakra du Troisième Œil (indigo)
Emplacement : entre les yeux
Fonction : intuition, sixième sens, perception
Explication : L’animal voit l’invisible, ressent ton état d’âme, devine tes intentions.
Équilibré : animal calme, très connecté, intuitif.
Trop actif : hypersensible.
Trop faible : animal désorienté, confus.
Exemples :
Chats qui fixent "le vide" : clairvoyance naturelle.
Chiens qui savent avant toi que tu vas pleurer.
Chevaux qui refusent d’avancer si ton esprit est agité.
Oiseaux qui chantent au moment précis où tu as besoin d’un signe.
7. Sahasrara – Le Chakra Couronne (violet ou blanc)
Emplacement : sommet du crâne
Fonction : connexion spirituelle, paix intérieure
Explication : C’est le chakra de la conscience supérieure. Les animaux chamaniques vibrent fort ici.
Équilibré : paix, sagesse, silence vibrant.
Bloqué : tristesse, apathie, déconnexion du vivant.
Particulièrement actif chez :
Chats méditatifs, souvent couchés sur des points énergétiques.
Chiens "anciens", très sages.
Chevaux thérapeutes.
Oiseaux blancs, messagers subtils.
8. Le Chakra Brachial – Le Pont du Lien (noir/irisé)
Emplacement : entre épaule et sternum
**Fonction : RELATION avec les humains, centre maître des chakras animaux
Explication : Unique aux animaux, ce chakra est le passage énergétique qui permet à l’animal de se connecter à toi.
Quand il s’ouvre : l’animal t’accepte, s’attache, fusionne doucement.
Quand il se ferme : rejet, méfiance, peur du contact.
Souvent actif chez :
Chiens adoptés, qui mettent du temps à "s’ouvrir".
Chats errants, qui testent.
Chevaux battus, qui se ferment.
Oiseaux de sauvetage, qui refusent la main.
Les Chakras Secondaires et Mineurs – Les Antennes Sensibles
Chakras secondaires :
- Sous les pattes : lien à la terre, détecteurs d’énergie du sol.
- Derrière les oreilles : récepteurs subtils, perçoivent les sons éthériques.
- À la base de la queue, museau, moustaches, yeux, ventre, coudes, poils : capteurs sensoriels fins.
Ces chakras permettent à l’animal de ressentir le monde au-delà des 5 sens.
Ils sont la boussole du corps subtil.
Conclusion : La Beauté d’un Monde Invisible
Les chakras des animaux sont vivants, pulsants, sensibles…
Ils réagissent à ton énergie, à ton stress, à ton amour.
Parfois, ils tombent malades par amour pour toi.
En les observant, en les respectant, tu peux non seulement les comprendre… mais guérir en toi ce qui est désaligné.
Car au fond, ils ne sont pas des animaux.
Ce sont des maîtres silencieux.
Des guérisseurs à quatre pattes, à sabots, à plumes.